J’ai lu « Robe de marié »

Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite : elle change de nom, de vie, se marie, mais son douloureux passé la rattrape…

RASSUREZ-VOUS ! Aucune faute d’orthographe en vue pour le titre du livre. Bien que nous soyons à la saison des « Oui, je le veux », ne vous y trompez pas, ce livre n’a rien à voir avec le mariage. Ce n’est pas le genre de roman à l’eau de rose que beaucoup fuient comme la peste. Non, non, non, les vrais adjectifs sont : machiavélique et diabolique. Sans parler de manipulation, meurtres, suspens, perversions, un vrai thriller comme on les aime (surtout en ce moment) ! On peut même parler des « Malheurs de Sophie ». Au cas où vous deviendrez paranoïaque d’un seul coup, n’hésitez pas à vous replonger dans ce classique de la littérature, la comtesse de Ségur n’en sera que ravie. Pour ma part, depuis la lecture de ce roman, je vérifie tous les soirs que ma porte est bien fermée et que mes clés sont toujours en ma possession… Pour les fans de thriller, achetez cette pépite, ouvrez la et vous ne décrocherez pas avant de l’avoir fermée… Simplicité et efficacité sont de mises. Vous comprendrez bien assez vite pourquoi « Marié » ne prend qu’un é.

J’avais lu ce livre à sa sortie en 2009 et j’ai eu envie de le relire pour partager avec vous ces pages démoniaques (dont j’avais oublié plein de détails croustillants) primées pour le meilleur polar francophone. Pierre Lemaitre est un as des prix de tous genres : Prix « Le Point du polar européen » en 2010 et Prix « CWA international Dagger » en 2011. Cette année, il reçoit le prix Goncourt, couronnant sa carrière.

Une de mes lectures préférées de cette année …

Julie